
Emmanuel Jaslier – directeur du département des métadonnées, l’agence bibliographique nationale, Bibliothèque nationale de France.
J’interviens aujourd’hui sur la Transition bibliographique mais je me permets quand même de refaire ce point sur le portail national de l’édition adaptée.
Portail national de l’édition adaptée
Le département des métadonnées entre autres missions, héberge et déploie la plateforme Platon dans le cadre du centre exception handicap, qui est une des équipes de mon département. C’est à ce titre que nous nous sommes vus confier cette mise nouvelle mission nationale, de concevoir et mettre en œuvre le portail national de l’édition adapté.
Je permets et je vais essayer de tenir le temps, de refaire un point sur l’avancée du projet car je vois que ça soulève beaucoup de questions. Pour vous donner quelques éléments à très grand trait, l’année 2024 a été une année où nous n’avons pas chômé, mais qui s’est décliné plutôt en sous-marin pour la plupart des acteurs.
D’une part, mettre en place le cadre juridique, administratif, politique, du projet et c’est de l’interministériel qui concerne énormément de ministères, c’est long et compliqué. Ça a été quelque chose qui nous a permis d’aboutir à un conventionnement en fin d’année dernière, qui permettait de débloquer des crédits exceptionnels pour pouvoir mettre en œuvre ce portail, c’était important, la Bibliothèque nationale de France y tenait. Et puis à côté de ça, de pouvoir concevoir ce qui vous a été présenté par Vanessa de façon extrêmement simple effectivement. Mais pour arriver à la définition exacte du produit et surtout rentrer dans, les macros fonctionnalités qui vont se décliner en fonctionnalités, les différents parcours d’usagers. Car vous avez bien compris qu’en fait il n’y a pas un type d’usager empêché de lire. Suivant la nature des handicaps, suivant la nature des situations, on est en fait sur des personnas, sur des workflows, des parcours utilisateurs qui sont souvent sensiblement différents. Enfin tout ça fait qu’effectivement, on a eu un énorme travail d’instruction, de déblayage, de fixer le cadre, pour aboutir à la publication d’un marché, on espère à ce trimestre si. Un grand appel d’offres pour pouvoir concevoir à la fois l’interface, le portail, mais aussi la bibliothèque numérique et tout le back-office tous les workflows. Lesquels vont être nécessaires pour pouvoir mettre en interaction d’une part des utilisateurs, d’autre part, comme vous l’avez compris, suivant des mécanismes qui restent encore à déterminer les organismes en charge de fournir les adaptations et cetera, mais aussi en charge de nous fournir leur donnés, leurs fichiers. Et puis des équipes à la BNF sans doutes et peut-être ailleurs aussi, des équipes en charge, de faire en sorte que tout fonctionne : de reprendre les métadonnées, de mettre à jour les conversions, de mettre à jour les référentiels au fur et à mesure de l’évolution, par exemple des métadonnées d’accessibilité. Donc tout ce travail est un travail extrêmement important. Pour tout vous dire, effectivement une grosse partie du travail a été amorcée déjà sur les parcours utilisateurs en lien avec des représentants, en particulier des grandes fédérations nationales représentant des différents types de handicap : fédérations, des aveugles et amblyope de France, la Fédération Nationale des sourds de France …Effectivement, on est au tout début. Cette question du signalement des collections adaptées de bibliothèque est effectivement un des points dans l’escarcelle. C’est un point qui en tout début d’instruction pour nous, la Bibliothèque nationale de France. Il faut qu’on voit sur quel acteur on s’appuie et cetera avec. Avec toutefois les éditeurs de SIGB, évidemment, mais aussi l’interprofession du livre, Dilicom, PNB, etc. On voit bien qu’il y a des articulations à trouver et qui vont être nécessaires pour rendre le projet soutenable et pertinent. Il y a un élément déterminant d’entrée de jeu : nous ne visons pas une exhaustivité nationale et sûrement pas au lancement du projet. Ce projet doit pouvoir se bâtir sur le long terme, au-delà de date de déploiement, qui pour des différentes raisons aussi sont extrêmement contraintes. C’est un projet qui va se bâtir sur du moyen et du long terme, avec une logique, là aussi, de cercle concentriques, de développement des fonctionnalités, du champ de couverture et cetera. C’est un enjeu important, vous vous doutez qu’en plus à la Bibliothèque nationale de France, on a toute une réflexion à mener, avec l’articulation avec le dépôt légal numérique. Car les Epub3 à un moment donné vont devoir être déposés via ce dépôt légal. Là aussi il y a des questions d’ingénierie, alors que le décret d’application n’est pas encore passé. Voilà donc je me permettais quand même de refaire ce point mais j’interviens aujourd’hui encore une autre casquette c’est à dire donc le directeur de l’Agence biographique nationale et à ce titre copilote de la du programme national, Transition bibliographique et donc Xavier, Didier, m’avaient demandé de pouvoir aujourd’hui faire un point.
Le programme national de la Transition bibliographique
Le programme national Transition bibliographique accélère beaucoup en ce moment, les prises de décision, les évolutions, parfois assez subites et donc l’idée était de refixer un peu le cadre et surtout vous donner sur l’horizon 2025, 2026, un peu, vers où on va maintenant, y compris les agences biographies nationales. Je viens représenter la partie lecture publique mais par moments, je me permettrai de parler aussi un peu au nom de l’Abes, pour l’enseignement supérieur et la recherche. Nos feuilles de route à nous sont déjà un peu plus précises.
10 ans d’existence
Très rapidement, sans passer trop de temps sur l’historique. C’est plus là pour le support que pour garder une référence et pour vraiment les personnes qui n’ont encore jamais entendu parler, voilà très rapide rétrospective. La transition biographique, encore une fois, venue d’une réflexion globale sur, ce que l’informatisation des catalogues de bibliothèques, le déploiement du web, de la recherche sur Internet a changé à nos pratiques d’utilisateur. Et comment après une première vague d’informatisation, qui somme toute, était une retransposition des fichiers papier, que les plus anciens ont connu, comment il fallait qu’on revoie singulièrement la structure, le modèle de données même, pour pouvoir l’adapter aux nouveaux usages, aux nouvelles pratiques. Celà a été une réflexion qui au niveau international a été mené par l’Ifla, la Fédération Internationale des associations de bibliothèques. Elle a abouti à un modèle de données FRBR en 1998, retravaillé pour pouvoir donner aux alentours de 2017, ce qu’on appelle le modèle Ifla-LRM. La France s’est emparée, parmi les autres pays, de ce sujet avec un enjeu. Le décliner à la fois en code de catalogage au niveau français, en se disant bien que les normes Afnor, Z4450, Z4463 et à toutes celles que vous avez pu pratiquer, vont à terme devenir assez majoritairement obsolètes. Comment on travaille à ce nouveau travail de normalisation, de quelle manière et pour quel but.
Objet de la transition bibliographique
Ce qui donne la naissance d’un programme national en 2015, en réalité, fin 2014, issu de la décision de ce qu’on appelle le comité stratégique bibliographique (CSB). Le comité interministériel qui chapote et pilote ces questions autour du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et du ministère de la Culture, en lançant, ce programme de Transition biographique.
La Transition bibliographique, aux origines, répondait à trois enjeux pour un meilleur service à l’utilisateur, confére ce que je viens de dire sur les nouvelles pratiques, etc. En 2015, on n’en parlait pas, mais aujourd’hui c’est vraiment un peu l’axe essentiel, le mot clé.
- favoriser la découvrabilité des contenus de bibliothèque, découvrabilité dans le cadre de parcours utilisateur, mais aussi découvrabilité sur le web, par rapport au moteur de recherche etc.
- travailler sur des nouveaux services basés sur ce changement de modèle pour mieux mettre en valeur certains types de ressources, pour mieux mettre en valeur nos autorités, ça devient des entités dans le modèle LRM et le principe est de base, c’est-à-dire, au-delà de la simple description des documents, mettre en valeur tout ce qui fait cet or noir, pour reprendre l’expression de Gildas Illien, des bibliothèques. Ces descriptions sur les auteurs sur les indexations matières etc.
- Il y avait un autre enjeu, comme je vous le disais, conçu dans le cadre de l’ifla, décliné au niveau national : s’assurer, toujours dans un enjeu fort de mutualisation et d’interopérabilité, des systèmes au niveau nationaux et internationaux. Que ce ne soit pas forcément des modèles types anglo-saxons qui deviennent hégémoniques, mais qu’on soit capable de faire entendre la voix de la France et au-delà de la France, d’autres pays. Par exemple de l’Europe de l’Est, qui sont assez orientés sur nos modèles également, de s’assurer qu’on est bien capable de continuer à produire, suivant les besoins des utilisateurs et des catalogueurs sur le réseau national et les réseaux nationaux aussi
Le programme national Transition bibliographique
Ce programme national Transition bibliographique a un comité stratégique. Le pilotage est confié aux deux agences : la Bibliothèque nationale de France, département des métadonnées et l’Abes, l’agence bibliographique de l’enseignement supérieur. Puis une coordination technique autour de trois groupes,
- la normalisation, encore une fois, c’était l’un des grands objectifs : publier sur le modèle du code international rda lui-même une version française RDA FR qui permettrait à tout catalogueur à terme, de pouvoir cataloguer selon le modèle. Il est appelé à remplacer à terme les normes Afnor.
- un groupe formation chargé dans un premier temps de la sensibilisation à la Transition bibliographique et peu à peu qui a monté des modules de prise en main de RDA FR, du modèle LRM et d’administration des donnée : Qu’est-ce que ça veut dire que administrer les données dans un SIGB, dans un cadre mouvant et évolutif comme celui de la Transition bibliographique?
- Enfin, un troisième groupe auquel a participé très activement la Fulbi, le groupe système et donné, c’est-à-dire beaucoup d’éditeurs de SIGB, de l’interprofession du livre et de bibliothécaire des deux réseaux lecture publique et ESR, ce sont retrouvés dans ce groupe pour travailler. Quelles implications concrètes, sur les systèmes, sur les modèles de données? Quelles opérations à mener, comment on le gère dans le cadre d’une réinformatisation? Et aussi au jour le jour, qu’est-ce que ça veut dire?
2015 – 3 étapes
2015, il y avait trois étapes qui étaient prévues,
- la normalisation, produire ce nouveau code RDA adapté à la France,
- transformer les données déjà produites, ce qu’on appelle de façon un peu barbare la LRMisation des catalogues, passer d’un modèle à plat A et B, autorité et bibliographique, à ce modèle entité relation,
- intégrer ces données rétrospectives, transformées dans des catalogues des bibliothèques à la fois en back-office pour que le catalogage RDA FR deviennent la norme de façon progressive. Et puis dans les interfaces, dans les services portés par le catalogue, afin que les utilisateurs puissent bénéficier de ces nouveaux services.
Tout ça accompagné par cette grande opération de formation
Les réalisations en 10 ans
10 ans plus tard, le programme arrive à un niveau de réalisation assez important. Le plus emblématique et ce qui était le cœur de la mission entre guillemets l’activité normative. On arrive au bout à la fin 2025, l’ensemble des chapitres RDA FR auront été publiés sur le site dédié. Vous pouvez depuis le code RDA FR, cataloguer en entité relation à peu près n’importe quel type de document. Ensuite, on sait que pour les œuvres et expressions spécialisées, il y aura sans doute, besoin, d’attributs supplémentaires, de préciser certains points de la norme. On pourrait inférer de ce qu’il y a, mais on sent bien que ça ne va pas être suffisant pour bien des aspects. A partir de 2026, on attend une validation du CSB, mais a priori sur une échelle 2026 – 2029 sur des groupes extrêmement concentrés dans le dans le temps, même si celà parait long. Il faut bien voir, qu’à chaque fois l’enjeu, c’est de faire 3 cycles de 3 réunions à chaque fois, espacée ensuite d’une activité normative entre chaque. Pour produire les chapitres nécessaires, autour de 5 grands types dans les œuvres, les expressions qui découlent de ces œuvres iconographiques et cartographiques … avec à chaque fois un casting ad’hoc de bibliothèques, de professionnels, ayant une activité plus particulière et des fonds historiques sur ce type de collection.
À côté, une première version d’une ontologie RDA FR, j’insiste sur ce mot : “première version” qui était publiée à partir de 2023, 2024. On y travaille, il va falloir suite aux évolutions RDA FR et aux travaux qu’on fait sur les formats, qu’on la reprenne là aussi, il y a une question de comment dans un calendrier extrêmement chargé on arrive à la reprendre; mais avec un objectif idéalement qu’en 2026, on puisse fournir une ontologie RDA FR parfaitement conforme qui permettra aussi d’être un guide d’implémentation dans les systèmes du code RDA FR.
La partie modèle Ifla LRM, elle est stabilisée depuis 2017. Le code de catalogage s’achève en 2025. Et si on descend les étages de la fusée, vous avez aussi besoin d’un format, dans lequel s’exprime et est saisie toutes ces données. Une décision assez forte, qui a été reconfirmée au comité stratégique bibliographique d’octobre 2023 qui est l’enjeu de ne pas abandonner l’Unimarc. C’est-à-dire, c’est quelque chose auquel j’insiste énormément, les agences bibliographiques sont en plein projet de transformation de leurs outils de production des métadonnées; Elles vont passer sur des formats complètement LRMIsés. Pour autant, politiquement, économiquement, techniquement, il semblait complètement déraisonnable, d’imposer une sorte de grand soir où tous les systèmes devaient être basculés du jour au lendemain sur ce type de modèle. Un premier enjeu pour nous est de garder, j’y reviendrai ensuite quand je ferai un focus sur la partie BNF, de garder une capacité à produire et à diffuser en Unimarc sur du très long terme. A très long terme, qu’est-ce que j’entends par là? Parce que je devance la question : on ne sait pas et on verra effectivement, mais ça ne se compte pas sur une échelle de 5-6 ans. On sait que ça va être suivant le cadre des réinformatisations de la capacité des éditeurs de SIGB aussi à pouvoir passer ce cap et cetera. Là, l’enjeu n’était pas de dicter un calendrier nécessaire de par la réinformatisation des agences bibliographiques, mais bien de continuer à fournir, une diffusion, une capacité à fonctionner sur un format Unimarc A et B. Toutefois, l’enjeu aussi, est la capacité aussi à proposer un format entité-relation qui pourra traduire, plus avant le modèle LRM. C’est quelque chose qui a été validé au niveau de l’Ifla et donc du PUC, le Permanent Unimarc Comite, où la Bibliothèque nationale de France et l’Abes siègent. Et où, a priori à l’été 2025, la Bibliothèque nationale de France en prendra le pilotage, on attend les élections mais voilà, la présidente actuelle du PUC a demandé, vu le rôle extrêmement moteur de la France sur ces questions-là, d’en prendre le pilotage. Un enjeu, d’avoir un format Unimarc et deux possibilités. Ce fameux format entité relation où vous reconnaîtrez votre format Unimarc, mais aussi un Unimarc permettant d’exprimer l’ensemble des entités, manifestation, expression, œuvre, aussi de nouvelles entités, du type événement, tout ce qui est agent, nom de personne, famille, collectivités, complétement conforment à LRM. C’est le premier enjeu et à côté de ça, un autre profil d’application, il faut le voir comme ça. Le même format qui reste votre format A et B, classique enrichi de possibilités au niveau de l’expression, d’éléments LRM et donc RDAFR, en France. Ça peut être, des points d’accès supplémentaires, des zones qui à cette occasion vont accueillir de nouvelles données. J’y reviendrai dans le cadre de l’offre BnF.
10 ans d’accompagnement
À côté de cette offre de normalisation, un gros travail d’accompagnement a été fait pendant ces 10 ans. Le fruit, en particulier des deux groupes “formation” et “systèmes et données” dont je ne saluerai jamais assez la richesse et le professionnalisme du travail. L’offre de sensibilisation et de formation existe, un groupe national de formateur très investi, qui en plus, arrive à recouper à peu près tous les territoires, c’est le mot à la mode actuellement. On a une répartition géographique extrêmement bien conçu dans l’ensemble, tout de même, ce n’est pas un groupe parisien et ça c’était aussi un gros succès pour nous. C’était un enjeu très important, aujourd’hui encore, avec cette capacité d’avoir produit une offre de support nationaux et d’être sollicité régulièrement par tous les instituts et écoles en formation : l’ENSSIB, les CRFCB, L’INET, le CNFPT.
Les rencontres professionnelles d’une très grande richesse, les journées plénières de la Transition bibliographique très précieuses pour travailler le projet, montrer les réalisations, échanger au sein des réseaux et entre membres des réseaux, échanger avec l’interprofession du livre, échanger entre éditeurs de SGB et professionnels des bibliothèques. Les journées métadonnées en bibliothèques, qui étaient annuelles, pilotées par le groupe “systèmes et données”. Ces journées extrêmement précieuses dont les captations sont consultables aujourd’hui encore.
Les datathons qui ont été vraiment quelque chose d’essentiel pour travailler concrètement, anticiper, prévoir, tester, à l’aune d’un terrain fut il fictif, nos hypothèses et pouvoir au niveau des agences, ajuster si nécessaire, l’action normative, l’action de transformation des données, par rapport à ce qui remontait de ces expérimentations.
10 ans d’expérimentations et d’outils
Voilà quelques expérimentations et outils, il y en a bien d’autres évidemment. Alors Data.bnf.fr n’est pas un produit de la TB à proprement parler, mais c’est la façon dont la Bibliothèque nationale de France a traduit cette expérimentation sur l’application du modèle LRM, et a été une manière de travailler en avance de phase sur cette LRMisation des données. De pouvoir tester, dequ’est-ce que ça voulait dire de s’aligner entre des modèles entité relation et des modèles plus classiques à plat. C’était des enjeux extrêmement structurants.
Un outil que j’espère, vous connaissez tous, Bibliostratus, développé spécifiquement pour la Transition bibliographique, mais qui dont les services vont bien au-delà. Outil d’alignement avec les données de la Bibliothèque nationale de France, qui nous a permis de faire passer des messages sur l’importance des identifiants ark par exemple, ainsi de suite. Dans un cadre où nous allons complètement changer notre base de données et la réindexer, ne vous alignez pas sur les NNB mais sur le ark.
Et puis des réalisations comme le jeu test de données en Unimarc entité relations, autour de Nosfératu le vampire. C’était un formidable bac à sable pour tester, qu’est-ce que ça voulait dire? Et aussi quelque part il y a toute une complexité à mettre en œuvre cette LRMisation des données et aussi à en montrer les potentialités quand vous pouvez par un système entité relation : partir d’un livre et faire tout un tas de liens, de rebond, vers des adaptations cinématographiques, vers des œuvres iconographiques, vers des pastiches. Il y a des enjeux importants. Petit excursus, mais il est important, quand même, data bnf.fr, vous avez vu que nous avions publié très récemment, en fin d’année dernière des pages de data visualisation. C’est quelque chose qui a été rendu possible par le modèle LRM. Il est beaucoup plus puissant que les modèles classiques pour pouvoir permettre d’accéder depuis des cartes, depuis des frises, chronologiques, depuis des graphes de collaboration ou d’adaptation, de pouvoir proposer d’autres modes de navigation. C’est expérimental, on voit que ça suscite un intérêt certain, tous nos usagers ne sont pas conquis, mais ça suscite un certain intérêt. Ça suscite surtout, d’autres appréhensions des données, que nous avons dans notre catalogue qui sont très loin des recherches avancées ou simples de nos catalogue, ou même de nos facettes et de nos rebonds, mais qui fonctionnent plutôt bien et qui intéressent en particulier beaucoup la communauté des chercheurs.
Aboutissement du programme
La transition biographique, très rapidement, forte de ces 10 ans de réalisations, on arrive à la fin d’une certain nombre de livrables du programme. Ce qui a fait décider les deux ministères, à annoncer l’aboutissement du programme national Transition bibliographique à la fin de l’année 2025, avec la fin de la livraison de l’essentiel du code de catalogage RDA FR.
Ensuite on va rentrer dans des logiques de l’implémentation. De par la différence d’écosystème, de par la différence de fonctionnement et de par la différence des besoins des utilisateurs des deux réseaux, il paraissait de plus en plus difficile d’imaginer une implémentation monolithique, uniforme, de la Transition bibliographique à l’ensemble des bibliothèques concernées. Une décision : redemander à chaque agence bibliographique nationale de se charger de l’accompagnement et de la facilitation de l’implémentation de la Transition bibliographique pour son ou ses réseaux. Donc pour la bibliothèque nationale de France, les réseaux de la lecture publique et pour l’Abes, les réseaux de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Dans une phase plus technique, plus opérationnelle, et dans un calendrier qui est différent, l’enjeu est effectivement que, les utilisateurs ne dépendent plus du calendrier des agences, mais soit en fait à nouveau à la main des réseaux, des utilisateurs, que ce soit dans le cadre et des modalités qui correspondent à leur projet politique, qui soit potentiellement négocié avec leurs propres tutelle et avec leurs éditeurs de SIGB. Que ce soit dans un dans une optique de service, de développement de services et de valorisation des collections.
Et puis, une réflexion à mener à terme sur les formats de production et diffusion : Marc LRMisé, Bibframe, autre, il y a tout un univers encore à découvrir. Je prends l’exemple de la Bibliothèque nationale de France, notre choix comme vous le savez, mais qui a un choix historique, c’est à l’époque où l’Unimarc a été adopté par décret national est devenu le format national des bibliothèques en France.
La Bibliothèque nationale de France naturellement fournit de l’Unimarc mais avait choisi de produire en Intermarc format purement “maison” parce que pour des questions de granularité et aussi de la diversité des collections des types de documents représentés. Le format Intermarc nous paraissait plus adapté. C’était en interne, on fournissait de l’Unimarc en sortie, le choix a été répété, c’est-à-dire que nous produirons à partir de 2026 dans No@mie en Intermarc NG. “NG” pour “nouvelle génération” qui, sur la base de ce que l’on a fait, avec l’Unimarc A et B et l’Unimarc entité-relation. C’est un format adapté Marc, mais qui est un format entité-relation qui permet d’exprimer l’ensemble du code RDA Fr. évidemment nous continuerons à fournir de l’Unimarc AB et l’Unimarc entité-relation à nos utilisateurs. Mais la question se pose, on s’était dit que l’on garderait un Intermarc NG juste pour nous et de plus en plus, on a quand même déjà des utilisateurs et pas des moindres qui nous disent qu’un export Intermarc NG pourrait être fort utile. On s’interroge, Il faut qu’on voit dans quel cadre on le met en place et puis il y a un enjeu évidemment d’interopérabilité. Il faudra qur l’on fournisse du RDF de toute façon. Et puis à terme, dans un second temps, peut-être plutôt à la fin des années 20, de toute façon, une diffusion en Bibframe pour le niveau international, nous semble quand même très utile.
2025
La TB en 2025, le programme va s’achever, ça demande plusieurs éléments derrière. à la fois de clôture, mais aussi, de réfléchir à l’après. Pour cela, il faut finir le cœur de RDA. FR. C’est extrêmement important, mais a priori, on tient le calendrier. Instruire, comme je le disais, la méthodologie, le calendrier de travail, pour les œuvres et expressions spécialisées. On a assez affiné, il y a eu un séminaire l’année dernière, ça devrait être bon.
Instruire la trajectoire des outils : le site transition biographique, l’ontologie RDA Fr, Bibliostratus, le Zénodo du système et donné. Qu’est-ce qu’on fait? Le but n’est pas de tout clore, le but est de voir dans quelle gouvernance c’est récupérer. Pour faire quoi? Qui va les porter? Y compris tout bêtement qui héberge sur ses serveurs. Là, il y a quelque chose où il faut qu’on propose à chaque fois, un scénario en 2025 qui sera validé au comité stratégique biographique, pour qu’à partir de 26, on puisse assurer, la continuité, des activités de ces éléments. Dans le cadre de Bibliostratus, on a aussi à réfléchir très sérieusement jusqu’à quel point cet outil, une fois que les données de la BNF auront été LMRisées, reste un outil pertinent. Est-ce qu’il faut le faire évoluer? Est-ce qu’il faut recevoir from scratch, un nouveau ? Ça fait partie de nos réflexions qu’on est en train de mener
Lancement d’une réflexion sur l’évolution de la gouvernance nationale, le programme national transition biographique se termine. ça ne veut pas dire pour autant que les réseaux de l’ESR et de lecture publique ne se parlent plus. On a réfléchir, à l’évolution du périmètre et des sujets du comité stratégique bibliographique. Sans doute à son casting aussi, en l’ouvrant, c’est en tout cas le souhait qui a été exprimé de part et d’autre, à des acteurs soit des associations représentant la profession, soit par exemple de collègues Persée parmi les experts côté ESR. Il y a plusieurs pistes qui sont menées, pour pouvoir continuer à s’assurer qu’il y a une coordination nationale de tout ce qui est la politique bibliographique, mais de façon plus générale de la politique des données en France, des données des bibliothèques, des centres de documentation, des archives et du patrimoine. Pour nous aussi, il y a des enjeux car je tiens à rappeler que dans le programme national Transition bibliographique, nous avions des représentants aussi des archives du patrimoine. C’était extrêmement important d’assurer l’interopérabilité, aussi à ce niveau, avec d’autres modèles et d’autres systèmes que ce stricto sensu des bibliothèques. Car les échanges de données deviennent de plus en plus structurants pour nous tous. Il y a ces questions-là, effectivement qui se posent et puis pourquoi pas l’étendre au-delà, il y a des réflexions à faire, on l’a bien vu sur les plans de conservation partagée, sur des éléments structurant au niveau national où ça pourrait être le bon outil de pilotage que ce CSB ; sur une réflexion sur la politique de numérisation nationale aussi où l’ESR est la Culture ont besoin de travailler plus encore en coordination et en cohérence, il y a vraiment beaucoup de pistes. Donc ça aussi ça va être proposé en 2025 et puis évidemment terminer au niveau des agences nos chantiers. Dans le cadre de la Bibliothèque nationale de France, c’est la livraison de No@mie au printemps 2026, si tout va bien; Pour l’Abes, c’est cet énorme chantier de ré-information qui doit passer normalement cette année par un appel d’offres pour trouver la solution qui va remplacer à terme du Sudoc et winibW.
Pour la Bibliothèque nationale de France, petit focus quand même, parce que c’est des éléments qui peuvent vous intéresser.
Finaliser une V1 du Kit Kat No@mi, derrière ce petit mot, c’est l’ensemble des consignes et pratiques de catalogage de la Bibliothèque nationale de France. Il faut qu’on le réadapte à ce nouveau modèle LRMisé. Et, on le sait de par les statistiques de consultation, est consulté évidemment en interne par les catalogueurs de BNF, mais aussi beaucoup, par les extérieurs.
Instruire pour publication en 2026, une politique de diffusion des données, qui permettra de s’y retrouver sur les différents formats qu’on va commencer à proposer. Quelle est notre trajectoire, qu’est-ce que ça veut dire maintenant qu’il y a des données à LRMisées. Donc ça, c’est un enjeu extrêmement important, qui permettra de donner un cadre global à notre offre. Et puis concevoir en co-construction avec un groupe pilote qui va être constitué cette année. Il y a eu un appel à candidatures qui a été lancé mardi, dans le cadre de la Journée nationale de la Transition bibliographique. Un club utilisateurs de la donnée, des données de la BNF, afin de s’inspirer vraiment de l’expérience système et donnée pour concevoir une structure plus horizontale, plus en co-construction, plus mutualisée, qui va nous permettre d’accompagner les réseaux de lecture publique, les éditeurs de SIGB, l’Interprofession du livre, sur tous ces changements de transformation.
La relance des JDIFF, rappelez-vous pour ceux qui avaient déjà assisté. Les journées de diffusion de la Bibliothèque nationale de France et qui vont permettre effectivement de prendre le pas des journées métadonnées en bibliothèque, pour continuer à vous donner les informations.
Puis l’après TB à partir de 2026, donc ce lancement du chantier normatif, je n’y reviens pas. Le lancement d’un groupe national, ça a été. une volonté, le SLL, service du livre de lecture l’a proposé lors du dernier CSB, de lancer un grand groupe national sur la formation aux données dans les métiers des bibliothèques. évidemment incluant les problématiques de la TB, mais pas que, en lien très fort avec les instituts de formation nationaux et en région. La mise en œuvre de cette nouvelle gouvernance nationale statut et composition du CSB, articulation avec les groupes nationaux..
BNF : déploiement de No@mi, publication de la politique de diffusion des données, le lancement du Club Utilisateurs des données.
La feuille de route de la BnF
Alors très vite, parce que je voudrais rester là-dessus. à très grand traits, voilà ce que ça représente pour l’offre de données de la BNF.
Ce que nous avons fait,
- C’est encore en cours : enquêter sur les besoins des utilisateurs des données de la BNF. Il y a eu une enquête qui a été lancée l’année dernière que nous avons beaucoup exploités derrière. Nous la précisons maintenant, avec des entretiens, par rapport à des situations qui nous paraissent à creuser, par rapport à des questions, on est pas sûr de toujours de comprendre exactement, quelle est la situation derrière.
- Faire évoluer Unimarc, à la fois, la partie entité relation et classique
- Expérimenter sur data BNF
- Potentiellement proposer des données de tests en Intermarc NG, en Unimarc ER, pour que à la fois éditeur de SIGB et établissements puissent continuer à travailler sur ces questions et commencer à projeter, vers quoi pour être l’avenir.
2026
Ouverture de No@mi pour nous, c’est quelque chose d’essentiel.
Maintien de l’offre existante de données, ça j’insiste. Mais c’est une offre de données qui à cette occasion va être enrichie à deux niveaux. Remis au niveau qualitatif, car on s’en rend compte. Tout le travail de LRMisation et de préparation de la LRMisation, nous oblige à faire des chantiers qualitatifs, pour que la réalisation se passe bien. On reprend les points d’accès, on les met conformes. On enrichit à cette occasion, beaucoup la donnée donc les données de la BNF auront beaucoup bougées, après la migration No@mi. En bien, dans la plupart des cas. Encore une fois 18 millions de notices qui vont devenir 100 millions d’entités, Voilà, il y aura des choses qui vont se passer moins bien et ou les données ont peut-être l’air bizarre, en avril 26. Mais on va y travailler. évidemment proposer déjà, à minima l’Unimarc classique amélioré, c’est un travail qu’on est en train de faire en ce moment avec définir le profil exact de ce qu’on entend par Unimarc enrichi, ce sera dans notre politique de diffusion
Après 2026, maintient évidemment de l’offre existante de données.
Travailler sur une nouvelle offre en Unimarc entité-relation et dans d’autres formats entité-relation. Est-ce que ça sera du pur RDF, est-ce que ça sera Intermarc NG, est-ce que ça sera les deux, est-ce qu’on va prendre encore autre chose? Là, c’est vraiment encore en cours de conception et de réflexion.
Et puis, nous, lancer le début de travaux de refonte des interfaces, car pour l’instant le catalogue général tel que vous le connaissez, va quasiment pas évoluer derrière car vous connaissez la situation nationale, il est difficile en ce moment de budgéter à la fois, la refonte de tout le back-office, l’interconnexion de Noémie avec plus des 150 applications métiers; de la BnF qui dialoguent avec, et en même temps, faire l’interface. Là, c’est on arrivait à la limite des moyens disponibles humains et financiers. Il y a une trajectoire en deux temps.
Les questions
Nous avons un accord avec le BBF pour une publication sans doute en début 2027 d’un énorme dossier, sur ce que ça a été 10 ans de Transition bibliographique, les enseignements qu’on en tire, les réussites, les choses qui ont un peu achoppé aussi etc. On s’était dit, qu’on le devait à toute la profession, de garder un peu de trace et de prendre ce temps de réflexion aussi.
Question : Vous avez souligné et salué le gros travail de formation et de sensibilisation qui a été fait pendant toutes ces années. Est-ce que quand même il va se poursuivre. Parce que l’ensemble des collectivités n’ont pas été touchées. ça reste, même si maintenant il y a un aboutissement. Il faut quand même encore que les collectivités suivent tout ça, soient informées.
Réponse : ça, c’est un enjeu vraiment important pour nous, c’est à dire et c’est pour ça que le ministère de la Culture, enfin, je me permets de parler au nom des collègues. Mais le ministère de la culture à ce souci de vraiment le replacer dans une offre de formation globale. On a beaucoup travaillé, vous savez qu’on a par exemple, une convention CNFPT, Bibliothèque nationale de France, ministère de la Culture, sur ces questions là. Retravailler sur l’ensemble fort justement de 10 ans d’instructions. Donc déjà l’enjeu, on sait que tout ce qui est tout ce qui existe, support, etc, puissent continuer à être mis à jour. Que le réseau national des formateurs continue à vivre, mais il faut réfléchir justement à un passage à l’échelle où là très objectivement certains d’entre vous le connaissent à la Bibliothèque nationale de France, c’est le service aux professionnels, je vais dire elles, car il n’y a que des femmes. Sachez qu’elles sont extraordinaires, compétentes, extrêmement disponibles. Elles sont quatre, nous ne pouvons pas accompagner l’ensemble des réseaux de la lecture publique avec 4 personnes. C’est à dire là, il y a besoin de réfléchir à un passage à l’échelle, quelque chose de vraiment important et qui en plus va être devoir être accompagné sur un temps long. Car on le sait, le temps des réinformatisations et des transformations de cette ampleur. La BNF l’a déjà montré en interne, ça ne se fait pas comme ça, magiquement. Oui, ça c’est quelque chose qui est pour nous, est essentiel, est un gage majeur de réussite. Comme pour l’accessibilité, ça passe par la formation des personnels, c’est un des piliers essentiels de la réussite.
Question :
A propos des numéros de notice internes NNB, NNA du catalogue général. Le catalogue va donc rester, survivre, à No@mie, du moins dans un premier temps. Avec No@mi les numéros de notice internes auront été modifiés dans l’interface actuel du catalogue ou après le changement du catalogue.
Réponse :
A priori, sous réserve, normalement non, c’est à dire on a un jeu, c’est ça qui est compliqué. Pour faire simple, nous faisons ce qu’on appelle “la migration des données”, c’est une conversion, tous les collègues me tueraient parce qu’il y a 6 phases, derrière ce mot conversion, 6 phases d’ingénierie. Mais une conversion depuis l’Unimarc A et B vers l’Intermarc NG, donc un format entité relation. Puis nous appliquons une conversion retour, qui nous permet de refaire le chemin dans l’autre sens. Ce faisant, on n’y arrive pas à stricto sensu, il y a des cas d’espèces et justement, c’est pour ça qu’on a besoin d’avoir une politique de diffusion, qui explique ce qui va bouger. Parce qu’il y a des choses, on va pas réussir à tenir à 100 %, à venir exactement l’image miroir exacte. Mais l’enjeu est là derrière, c’est à dire que vous retrouviez vos notices d’autorité, vos notices bibliographiques, avec les bons identifiants. L’enjeu est là derrière, effectivement c’est l’enjeu pour nous, on n’a pas encore poussé jusqu’au bout l’instruction, de ce que ça veut dire pour les ark. En particulier quand on va devoir à cette occasion faire des fusions L’ark’est un excellent outil pour assurer la pérennité, que vous vous puissiez toujours par rapport à l’ark retrouvez vos petits, pardon de le dire comme ça. Mais effectivement, on a encore des tests à faire et la conversion retour n’est pas encore testée. Ça fait partie dans les normes backlog de tout ce qu’on a à faire, des projets de cette année. Enfin en interne, on doit encore tester cette conversion retour, pour justement, vous connaissez notre grande devise “Le diable est dans les détails”. Pour voir le comportement en réel des ark et voir s’il n’y a pas des choses qui nous échappent. A chaque étape, on a été rassuré entre guillemets, rassuré mais à chaque fois avec tout un tas de petits cas où, on se dit que là ça marche pas, il faut qu’on voit comment on peut le résoudre. C’est vraiment un enjeu très fort qu’on a derrière. On est encore prudent tant qu’on n’a pas pu le tester à l’échelle, c’est ça notre notre grande inquiétude.
Question :
Est-ce que ça serait possible d’avoir une petite idée technique, de ce qui va se passer entre, la façon dont vous cataloguez actuellement et Noémie. Est-ce que vous allez garder les mêmes données? Changer le nom des champs, les dispatcher autrement, pour faire des entités relations.
Réponse :
Pour l’instant le catalogue bougera pas du tout, ou très à la marge. Vous retrouverez effectivement, un affichage public qui reprendra somme toute, les libellés de l’affichage public BNF qui est beaucoup inspiré de l’Isbd. C’est vraiment l’enjeu premier. Il faut bien voir ce qui se passe, c’est-à-dire on a une base No@mie et de cette base No@mie la conversion retour nous permet de recharger dans le puits interxmarc, c’est XML qui encapsule les notices du catalogue, de recharger le produit à la quasi identique. C’est là où je suis prudent à la quasi identique, l’enjeu est là derrière. Sur le catalogue, ça sera comme ça. Ensuite ce que je vous dis effectivement, on exclut pas, mais là il faut encore qu’on travaille dans la fourniture de l’Unimarc classique, on dit enrichi. Est-ce que ça veut dire qu’on va rajouter des zones qui pourront être filtrées ou pas ; de points d’accès qui vous permettent de reconstituer des œuvres et ou des expressions ou des points d’accès supplémentaires liés à de nouvelles relations dans le cadre de LRM. Ce sont des choses qu’on travaille. On peut le faire techniquement, ça nous pose aucun souci, il faut qu’on travaille encore et c’est pour ça qu’on veut aussi ce club utilisateurs des données, à ne proposer que des services qui ont une utilité et ne pas surchargé complètement nos données de choses que tout le monde va élaguer à la serpe derrière, ça n’aura aucun intérêt. Donc ça c’est vraiment les choses auxquelles on travaille. Mais pour ça, il fallait que nous-mêmes on puisse déjà s’assurer que ce mécanisme de conversion retour, on est capable de le faire et ce n’était pas si évident que ça, au départ parce que c’est une opération d’ingénierie complexe derrière. On change vraiment de données, autant sur la partie autorité, ça reste du 1 pour 1 essentiellement. Une autorité devient une entité, vous appelez ça une notice, un record. C’est somme toute, la même chose. Par contre, c’est la notice bibliographique qui est éclatée en trois niveaux, au mieux c’est un arbre simple mais dès que vous avez un agrégat, tout partie, aussitôt ça devient assez complexe. On a quelques arbres de Frankenstein au sein de la BNF qui nous font très peur et voilà, il y a des choses très foisonnantes, mais l’enjeu est là. Effectivement, on a tous un travail là-dessus sur la conversion retour, où on arrive à replier, à recompacter jusqu’à un certain point et certains cas qu’on veut, vraiment vraiment, tester